En 1977, Keith Spicer a été le premier commissaire aux langues officielles du Canada. Intéressé par le bilinguisme des jeunes Canadiens, il a rencontré des groupes de parents de partout au Canada qui voulaient que leurs enfants apprennent le français langue seconde (FLS), mais qui se sont heurtés à des obstacles au sein de la commission scolaire locale.
Pour faire bouger les choses, M. Spicer a proposé de trouver un peu d’argent de départ – assez pour organiser une conférence nationale de parents partageant les mêmes idées. Il en a résulté un événement appelé « Conférence des parents sur la langue française et les possibilités d’échange » qui s’est tenu à Ottawa en mars 1977. C’est au cours de cette conférence qui s’est tenue toute une fin de semaine que Canadian Parents for French (CPF) a été officiellement fondé en tant que groupe de défense bénévole, une association de parents qui voulaient s’assurer que les enfants aient la possibilité de devenir bilingues dans le système scolaire canadien.
La première conférence a déterminé quelques éléments fondamentaux dans l’histoire de CPF. Le groupe a énoncé ses objectifs et a élu son premier conseil d’administration national, dirigé par la présidente inaugurale Pat Webster de l’Ontario. Ses codirecteurs étaient Judith Madley (Colombie-Britannique), David Sanders (région des Prairies), Elizabeth Annesley (Québec) et Mary Lou Morrison (région de l’Atlantique).
Ce petit groupe initial de parents préoccupés qui s’est réuni à Ottawa il y a plus de 30 ans est devenu un réseau national proactif, qui compte 10 bureaux provinciaux ou territoriaux et quelque 150 sections locales dans des collectivités d’un océan à l’autre et à l’autre.
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